Coralie

Le vendredi 23 Novembre 2007, nous avons réfléchi sur l’exposition EROA du 21 Décembre. Nous avons pensé faire l’exposition dans la salle du CDI, une salle bleu foncé. Cette salle est séparée du CDI par un rideau. C’est un espace limité par des murs et un rideau. Ce qui renvoie à l’idée de protection, mais aussi d'enfermement. Le rideau renvoie un peu à l’idée de rideau de douche, dont nous avons déjà parlé avec Delphine. Le rideau de douche renvoie à la salle de bain, dans laquelle on trouve des miroirs, des écrans. Cette pensée renvoie à l’idée de protection. Le rideau de douche, ou simplement le rideau, peut renvoyer à l’idée de séparation entre deux mondes, à un entre-deux. On aurait dans la salle notre monde, qui constitue en quelque sorte le monde de la machine dans lequel se renferme la fille, et de l’autre côté, le CDI représente la réalité, un monde social dans lequel nous vivons. Au milieu de la salle, nous avons pensé mettre une sorte de tour, un peu comme « Le monde », de Delphine Mazur. Sur cette tour, on pourrait accrocher des photos, les photos dont nous nous servons pour notre projet filmique, avec des pinces à linge. Les pinces à linge renvoyant à la salle de bain. Celle-ci est un lieu visible grâce aux écrans (miroirs). On a, dès lors, l’idée d’entre-deux. On voudrait inclure un jeu de lumière : on aurait un défilement d’une bande de lumière blanche, en contraste avec l’obscurité de la salle, sur la tour, puis sur les spectateurs. Ce concept permettrait de visualiser l’expression des personnes, par rapport à la tour, aux photos qui y seront accrochées. Un son peut être intéressant, également, pour plonger les visiteurs dans notre ambiance filmique. Un son assez sombre, angoissant serait utile pour permettre aux personnes de comprendre que nous travaillons sur une ambiance angoissante. Ceci, en complément de l’obscurité de la pièce, des photos, et du jeu avec le rideau.